Comme annoncé déjà en filigrane dans son allocution du 31 décembre 2013, le président François Hollande a confirmé hier mardi 14 janvier 2014 sa décision de mettre – enfin – en œuvre une politique sociale-démocrate pour combattre la crise qui nous frappe :
- Par son pacte de responsabilité allégeant les charges (parmi les plus élevées d’Europe) pesant sur les employeurs d’un montant de 30 milliards d’euros, il contribue à favoriser l’embauche et la création d’emplois privés par les entreprises.
- Oxygéner l’entreprise pour favoriser l’emploi implique évidemment de réduire les dépenses publiques. Ce à quoi s’attelle également François Hollande en se fixant un objectif de 15 milliards d’euros d’économies en 2014 pour un ensemble de 50 milliards d’euros à terme en 2017, sachant bien sûr que ces économies devront être ciblées avec précision, sans dommages pour notre système de protection sociale.
- Ainsi, les réductions de dépenses publiques permettront l’oxygénation des entreprises, laquelle permettra l’embauche, laquelle enrichira la collectivité, ce qui permettra au final une réduction de la dette publique et de l’impôt.
- Les collectivités territoriales sont elles aussi appelées à réduire leur coût de fonctionnement pour le contribuable et l’oxygénation générale de l’économie.
- La main tendue à l’Allemagne est par ailleurs un premier pas vers une Europe de l’homogénéité fiscale et sociale, clef de la croissance européenne.
- L’emploi ? Le président a clairement affirmé que c’est à l’entreprise privée de le créer, parce que cet emploi, à la différence des emplois aidés, est productif et durable.
- Oui, nos entreprises peuvent et doivent produire plus, mieux, et exporter aux quatre coins de la planète, dans une mondialisation qui est une opportunité à saisir pour notre pays !
- François Hollande ose – enfin – s’affirmer « social-démocrate », à savoir un homme de gauche et de progrès social qui sait prendre en compte les réalités et les logiques économiques de l’entreprise et de l’emploi.
Autant de propos et de résolutions qui vont dans le bon sens et redonnent espoir.
Certains électeurs se souviennent peut-être de ce que j’écrivais dans ma profession de foi pour les législatives 2012 :
Se désendetter et maîtriser les dépenses publiques :
Nous devons gérer l’État de façon plus raisonnable. En attendant que notre pays soit désendetté, et que la croissance et l’emploi reprennent, l’heure est à la maîtrise des dépenses.
Oxygéner l’entreprise pour créer de l’emploi :
Seules les entreprises ont le pouvoir de créer des emplois productifs et durables. L’État doit donc inciter les entreprises à embaucher, en commençant par alléger les charges sociales, qui sont parmi les plus élevées d’Europe. C’est ainsi qu’on créera réellement de l’emploi.
…et, sur mes affiches, les mots d’ordre suivants :
Ce n’est pas en dépensant qu’on réduit sa dette !
Oxygéner l’entreprise pour créer de l’emploi !
La social-démocratie, pas la démagogie !
Janvier 2014 : merci – enfin – Monsieur Hollande !
Il reste encore certes à mettre les paroles en musique. Mais les paroles, au moins, déjà, sont là! Ouf !
Christophe Chomant,
Social-Démocratie
15-01-2014