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26 janvier 2024 5 26 /01 /janvier /2024 12:18

Devant la menace RN, créditée d’entre 28 et 30 % des intentions de vote aux élections européennes, l’argumentaire auprès des électeurs peut être certes de rappeler les collusions RN-Poutine, RN-PAC, RN-Mercosur ou les détournements d’argent public, en guise de stratégie à court terme face à l’échéance.
Mais sans perdre de vue que la courbe de l’extrême droite épouse fidèlement celle du chômage de masse depuis 40 ans en France (comme dans l’Allemagne des année 30) et qu’un traitement radical-racinaire de l’extrême droite implique l’éradication de ce chômage, dont se régalent les employeurs pour son potentiel de moins-disant salarial et social.
La lutte racinaire contre l’extrême droite implique donc : 1) un engagement volontariste pour une relative protection de notre économie, 2) sa ré-industrialisation (notamment dans les secteurs d’avenir comme la transition écologique) et 3) un partage du temps de travail ciblé sur les entreprises opérant des gains de productivité (via par exemple une sur-fiscalisation conditionnelle des dividendes).
Trois leviers dont les deux premiers obligent à un assouplissement des règles néolibérales de l’UE, afin de mettre en place un protectionnisme modéré et intelligemment ciblé (comme ne se privent pas de le faire les États-Unis, la Chine, l’Inde ou la Russie, au détriment de nos emplois), un appui de l’État en faveur des secteurs potentiels de ré-industrialisation, et accessoirement une ré-appropriation par les États de l’énergie et des transports (libéralisés avant la prise de conscience du réchauffement climatique) à fin de planification.
Ce syllogisme [Extrême droite vs mesures volontaristes pour l’emploi] devrait dans l’idéal transparaître en clair dans un programme européen – ainsi que dans un programme pour la présidentielle de 2027.
Ceci afin que l’électorat des classes populaires – ouvriers, employés, chômeurs –, aujourd’hui captif des sirènes d’extrême droite, retrouve le chemin d’un programme de progrès social et d’emploi (le second permettant seul le premier).
Ce devrait être aujourd’hui la priorité centrale et cruciale, face à laquelle le reste des sujets devient relativement secondaire.

 

Contre l'extrême droite, le plein emploi!
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3 décembre 2018 1 03 /12 /décembre /2018 11:55

Les remèdes à apporter aux Gilets Jaunes en urgence sont une chose ; les causes – et remèdes – profonds en sont une autre. La France paye aujourd’hui (pour l’essentiel) la facture de quatre décennies de dysfonctionnements économiques :
- L’intelligence artificielle remplace l’humain dans le travail et génère (et n’a pas fini de générer) des millions de chômeurs – et de GJ ;
- Le chômage de masse provoqué par ce « grand remplacement technologique » provoque à son tour, par un mécanisme de « moins-disant salarial » à l’embauche, une baisse générale des salaires, qui paupérise l’ensemble de la collectivité (y compris les comptes publics), au profit des salaires de chef d’entreprise, des dividendes et des exils fiscaux ;
- Enfin, les sur-dividendes produits par ce phénomène n’alimentent pas l’économie réelle mais nourrissent des bulles spéculatives, qui finissent toujours par exploser (cf. 1929 et 2008), en laminant le système bancaire mondial, donc le financement des entreprises, donc l’emploi, donc la richesse et le niveau de vie des citoyens.
Apporter des solutions d’urgence face à la souffrance sociale des GJ apaise les symptômes de ces maux. Mais il importera également de traiter les causes à leurs racines et de leur apporter des remèdes :
- accompagner la transition technologique en préparant la redistribution à venir du temps de travail, laquelle nous ramènera à un plein emploi et à un mécanisme de « mieux-disant salarial » à l’embauche ;
- renforcer (par un Bâle 4 ?) la régulation des mécanismes de spéculation financière internationale.
Des mesures qui pourront être appliquées avec efficacité non pas au seul niveau d’un pays mais de façon concertée par l’Europe ou le G20.

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 13:27

Le chômage est la cause originelle de tous les autres fléaux – mal-être, pauvreté, salaires tirés vers le bas, augmentation des dépenses sociales, aggravation de la dette publique, récession, montée des extrêmes… Mais le chômage est-il une fatalité ?

À Vitré (35), par-delà les périodes de croissance ou de récession, le taux de chômage est inférieur de deux fois à celui de la France. Quelles sont les raisons de ce petit miracle ? Les élus politiques en place se battent corps et âme pour le développement de l’emploi. De quelle façon ? Par un faisceau coordonné d’actions :

- Vitré propose aux entreprises qui viennent s’installer des locaux professionnels à prix imbattables, allant même parfois jusqu’à financer ces locaux ;

- Tous les acteurs du monde du travail – Pôle Emploi, CIO, CCI, Chambre d’Agriculture, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Service Insertion, etc… – sont rassemblés en un seul lieu – la « Maison de l’Emploi, de l’Entreprise et de la Formation » – et travaillent en synergie pour que tout chômeur le reste le moins longtemps possible ;

- Les formations professionnelles mises en place sont adaptées aux besoins exprimés par les entreprises ;

- Les élus se déplacent ici et là en France pour aller solliciter les entrepreneurs en quête d’implantation ;

- Les agents de Pôle Emploi démarchent les entreprises et les chômeurs de façon active ;

- Pour financer ces programmes d’incitation à l’implantation, les dépenses publiques sont réduites au minimum. Les élus n’ont par exemple pas de voiture de fonction, et les indemnités de vice-présidents de communauté d’agglomération sont plafonnées à 660 € mensuels.

Ces actions coordonnées font qu’un chômeur n’attend jamais plus de dix minutes à l’accueil de Pôle Emploi, qu’il retrouve rapidement un poste correspondant à ses compétences et que le taux de chômage de Vitré est de moitié celui du national.

Le chômage n’est donc pas une fatalité. Il ne l’est que pour ceux qui le considèrent comme tel. Partout en France, les élus peuvent se battre pour décloisonner et coordonner les institutions du travail, adapter les formations aux besoins des entreprises, gérer les dépenses publiques pour favoriser les implantations et aller chercher les entreprises par la main. Il ne suffit que de volonté. C’est ce qu’on appelle d'ailleurs la « politique ».

Chr. Chomant, le 04-06-2013

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 23:05

Le chômage est la cause de tous les maux de notre société : pauvreté, inégalités, salaires à la baisse, extrémismes, insécurité, déficits publics, dette...

Il est nécessaire de maîtriser les dépenses d'argent public pour pouvoir oxygéner les entreprises et leur permettre de créer de vrais emplois productifs et durables (et non pas subventionnés et tenus à bout de bras par l'argent public).

Il faut par ailleurs inciter les entreprises à créer de l'emploi tout en faisant la chasse aux spéculations et aux profits excessifs (par une fiscalisation adaptée). Les financements privés doivent aller à la création d'emploi, non à la spéculation. L'argent par le travail et la production : oui ! L'argent par la spéculation : non !

L'emploi est l'objectif de tous nos objectifs : pour le bien-être de tous, les salaires à la hausse, l'équité sociale, la paix sociale, la sécurité et la prospérité des finances publiques.

L'emploi, c'est l'entreprise qui le crée ; personne d'autre. Il faut donc aider et inciter l'entreprise à créer de l'emploi.

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